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Cognac à l’Unesco : l’appel aux bonnes volontés

La démarche de reconnaissance des savoir-faire du cognac au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco a été lancée le 24 avril devant 150 personnes, appelées à « se laisser embarquer dans l’aventure » par les responsables de l’association.

De gauche à droite : Jérôme Sourisseau, président de l’association des savoir-faire du cognac ; Anne-Laure Jouannet, chargée de mission ; Mathilde Lamothe, ethnologue ; Daniel Gillet, trésorier de l’association.
De gauche à droite : Jérôme Sourisseau, président de l’association des savoir-faire du cognac ; Anne-Laure Jouannet, chargée de mission ; Mathilde Lamothe, ethnologue ; Daniel Gillet, trésorier de l’association.
© Fabienne Lebon

Est-ce parce que l’emblème de la Charente est la cagouille… en tous cas, quand l’ethnologue, Mathilde Lamothe, a appelé à la patience (« entre 8 et 12 ans ») avant de voir aboutir une possible demande de reconnaissance des savoir-faire du cognac au patrimoine immatériel de l’Unesco, le public réuni à La Salamandre lundi soir, n’a même pas sourcillé.

Et si le maire de Cognac, Michel Gourinchas, a confié en ouvrant la table ronde qu’il ne « verrait pas, en tant qu’élu, la finalité de ce dossier », il y en a un qui compte bien en voir le bout : c’est Jérôme Sourisseau, le président de l’association.

Il est vrai que le président du pays Ouest-Charente, porte déjà le projet « depuis 2011 », a-t-il rappelé. A ses côtés, Jean-Bernard de Larquier, vice-président de l’association (et président de l’interprofession du cognac), et Jacques Chabot, membre du Bureau (et président de la Cdc des 4 B), semblent tout aussi disposés à voir aboutir ce « projet territorial, culturel et historique ». Qui a déjà donné lieu à deux études : l’une de défrichage impliquant une classe de Master de l’université de La Rochelle ; l’autre réalisée par le cabinet MCC Héritage.

C’est d’ailleurs cette deuxième étude qui a réorienté la demande d’inscription du cognac à l’Unesco  vers le patrimoine culturel immatériel  et « les bonnes pratiques ». Le projet présenté vise large, avec la philosophie de « regrouper toutes les composantes des savoir-faire du cognac : du gabarier au verrier, en passant par le pépiniériste, le bouilleur de cru, le courtier ou le merrandier », explique le président du BNIC.

Et qu’importe si la double distillation ou le vieillissement en fût ne sont pas des spécificités réservées au cognac, « l’important, c’est que derrière le vin nature, il y ait la main de l’homme pour le transformer en eau-de-vie ».

Wikipédia du cognac

Lundi soir, Jérôme Sourisseau a appelé « toutes les bonnes volontés » à « créer une communauté d’experts et de bénévoles » autour de ce projet...

 

Lire l'article en page 12 de l'édition du 27 avril.

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