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Conférence environnementale : les défis de l’agriculture

La conférence environnementale s’est achevée après deux jours d’échanges le 26 avril. Si l’agriculture n’a pas fait l’objet de débats spécifiques, le secteur est concerné par une grande partie des thèmes évoqués lors des tables-rondes.

Manuel Valls, Premier ministre
Manuel Valls, Premier ministre
© © Marne Agricole/Guillaume Perrin

« Face au dérèglement climatique, aux exigences croissantes de qualité, de sécurité des produits, l’agriculture française doit améliorer sa performance économique et environnementale », a indiqué le Premier ministre lors de la clôture de la Conférence environnementale qui s’est tenue à Paris les 25 et 26 avril.
Avec l’industrie et l’amélioration des pratiques citoyennes, le secteur agricole fait partie, pour le gouvernement, des trois domaines principaux qui permettront de répondre au défi environnemental. Manuel Valls a rappelé qu’il s’agissait d’un des objectifs de l’agroécologie, « qui doit permettre aux éleveurs d’investir pour moderniser », mais la compétitivité passe aussi, selon lui, par le développement de la production d’énergies renouvelables, le photovoltaïque et le biogaz, qui permettent une diversification des revenus sur les exploitations. Pour y inciter davantage, le Premier ministre a demandé une révision des coûts de raccordement au photovoltaïque et de la valorisation de l’énergie produite par la méthanisation. Le développement de l’agriculture biologique a par ailleurs été mentionné au cours des travaux, avec une volonté affichée de servir davantage de produits bio dans la restauration hors domicile publique.
D’une façon plus générale, le développement des circuits courts et d’un approvisionnement plus local font également partie des actions à mettre en œuvre : la ministre de l’Écologie Ségolène Royal a rappelé sa volonté que les appels d’offres des marchés publics prennent en compte les coûts environnementaux, « le critère du moins-disant étant à l’origine de beaucoup de dégâts environnementaux ». Autre volonté politique affichée, la lutte contre l’artificialisation des sols. Les débats ont conclu, au-delà de l’obligation de compensation à l’identique lors de l’utilisation de terres pour l’urbanisation, à la nécessité d’optimiser prioritairement l’existant, en mobilisant les établissements publics fonciers en ce sens.
La profession agricole a de son côté proposé de s’appuyer davantage sur les Safer et de limiter l’urbanisme commercial. Elle a également réitéré sa demande de prise en compte de l’activité agricole dans les zones littorales, qui ont fait l’objet d’une attention particulière.


Retrouvez la suite de cette interview dans la Vie Charentaise du 29 avril 2016 (page 6)

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