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« Il y a du vent dans les voiles du drakkar Larsen »

Porté par le marché scandinave et des projets de développement en Asie, la maison Larsen a bien résisté pendant la période de confinement. Elle se prépare à attaquer plusieurs marchés importants dans les mois à venir.

Jérôme Durand, directeur général de la Maison Larsen, lors 
de l’inauguration des Rendez-vous du Design.
Jérôme Durand, directeur général de la Maison Larsen, lors
de l’inauguration des Rendez-vous du Design.
© Alexandre Veschini

Comment la maison Larsen a-t-elle vécu le confinement ?
Jérôme Durand : Notre maison Larsen appartient au groupe finlandais Altia, qui est  coté en Bourse.  Le siège est basé en Finlande. Sur cet aspect-là, les choses sont plutôt rassurantes puisqu'effectivement,  la principale source d'approvisionnement des ménages s'est faite dans les magasins de monopoles d'Etat. Ceux-là ont plutôt bien résisté, voire ont connu une croissance significative par le transfert de la consommation hors domicile, dans les cafés, bars, restaurants vers les monopoles. Nous avons été confortés par les monopoles.  Nous sommes présents en Suède, Norvège, Finlande, Estonie et Lettonie.
Le « travel retail » a été plus touché. Sur la mer Baltique, il y a beaucoup de bateaux et de croisiéristes,  qui font une part importante des ventes de volume de cognac. Ces marchés ont été à l'arrêt. Mais le cours de la vie reprend. D’autant que le confinement a été moins sévère là-bas.
Le deuxième aspect de notre activité, c'est l'Asie principalement. Nous sommes plutôt en phase de déstockage des volumes qui avaient été envoyés pour le Nouvel An chinois. Nous préparons la fin d'année  avec le Mid-Autumn Festival qui aura lieu le 1er octobre. Ce festival de la Nouvelle Lune est un événement important pour nous puisqu'il représente un quart de nos ventes. Enfin, le Nouvel An chinois qui aura lieu en janvier nous permettra d'avoir une meilleure visibilité sur la reprise en Asie. On ressent déjà des signaux assez intéressants.

 

Retrouvez la suite de l'interview dans La Vie Charentaise

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