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Implantation directe de courges sous couvert végétal

L’ACPEL a mis en place un essai d'implantation directe d'une culture de courges sans travail du sol dans un couvert végétal chez Pierre-Henri Piron, maraîcher bio à Mouthiers-sur-Boëme. La restitution a eu lieu le 11 septembre.

Un essai d'implantation directe de courges sous couvert végétal sans travail du sol a été présenté le 11 septembre à Mouthiers-sur-Boëme.
Un essai d'implantation directe de courges sous couvert végétal sans travail du sol a été présenté le 11 septembre à Mouthiers-sur-Boëme.
© Réussir - Vincent Marmuse

L’implantation directe d’une culture de cour­ges sans travail du sol dans un couvert roulé a été le sujet de restitution le 11 septembre sur une parcelle d’environ 2 000 m2 (utilisée auparavant pour faire pousser de la pomme de terre) à la ferme du Roi, chez Pierre-Henri Piron, maraîcher bio à Mouthiers-sur-Boëme.

L’ACPEL, Association Charentes-Poitou d’expérimentation légumière, a décidé de lancer de nouveaux essais suite à des suggestions de producteurs. Deux exploitants ont décidé de participer au test, Pierre-Henri Piron en Charente, et le Gaec Légumes and co dans le nord des Deux-Sèvres, à Combrand.

« On cherche à s’affranchir du désherbage, à avoir toujours une culture implantée, et à limiter l’utilisation d’outils mécaniques », a expliqué Samuel Ménard, technicien de l’ACPEL.

Face à la disposition spécifique de sa ferme (peu de bâtiments et de matériel) et le manque de fumier à disposition à cause de la disparition d’éleveurs à proximité, Pierre-Henri Piron cherche une solution à la problématique de la fertilisation. « Ne pas travailler le sol est le plus simple. On a choisi de tester la courge car ce n’est pas très compliqué à mettre en place pour nous et qu’il n’ y a pas trop de risques, on arrive toujours à l’écouler. »

Un essai sur 3 ans

Le couvert a été implanté à l’automne 2016. Il s’agit d’un mélange de seigle (en majorité), de vesce, de féverole et de féverole fermière. Le couvert a été roulé en mai avec un rouleau Faca auto-construit avec l’aide de l’Atelier paysan, association d’aide à la fabrication et à l’adaptation d’outil.

L’essai a nécessité 37 tonnes par hectares de matières fraîches et 8,9 t/ha de matière sèche. Huit variétés de courges ont...

...Retrouvez notre article en page 6 de La Vie Charentaise du 21 septembre.

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