Aller au contenu principal

La CAVAC mise sur l’oisellerie et la meunerie

Avec quatre sites de collecte (La Chapelle, Tusson, Verdille et Villejésus), la CAVAC poursuit son développement et fait évoluer sa production dans un marché céréalier sous turbulences.

« Nous avons besoin d’un foncier qui nous aide », rappelle Michel Caillaud, directeur de la CAVAC.
« Nous avons besoin d’un foncier qui nous aide », rappelle Michel Caillaud, directeur de la CAVAC.
© CAVAC

La CAVAC est une coopérative assez ancienne, qui a été créée en 1931. Comment a-t-elle évolué jusqu’à aujourd’hui ?
Michel Caillaud, directeur de la CAVAC : C’est une structure qui était à l’origine cantonale. Elle s’est agrandie avec le mariage avec la coop d’Aigre. Aujourd’hui, nous rayonnons sur le canton d’Aigre et tous les cantons limitrophes, même si notre zone de chalandise est beaucoup plus grande que ça. Elle couvre le département et les anciens cantons limitrophes, sur la Charente-Maritime, la Vienne, les Deux-Sèvres mais le gros de notre activité reste sur le nord-ouest de la Charente. Nous avons 180 adhérents donc une centaine d’actifs. Nous sommes essentiellement sur les grandes cultures, nous ne faisons quasiment plus d’élevage. Nous avons un peu de vigne en fins bois et quelques adhérents en cognac ou vin. Nous réalisons à peu près 40 000 tonnes de collecte, essentiellement du blé à 40 % et du maïs autour de 25 à 30 %. Nous avons une grosse activité autour de l’oisellerie (tournesol, lin, millet jaune ou blanc, pois chiche, pois marbrés, pois jaunes, lentilles…).


Quels sont les marchés les plus porteurs ?
Depuis deux ans les cours des céréales sont bas. Nos voisins ont pris des mesures similaires au nôtre et nous nous retrouvons avec des marchés pois chiche et lentille qui en souffrent. Les hectares montent de manière faramineuse mais le marché n’est plus du tout ce qu’il était il y a seulement deux ans. Notre tendance haussière sur ces marchés s’est inversée.
Sur la meunerie, la tendance est à la hausse. Les primes qualité sont toutefois moins intéressantes qu’il y a deux ans. Nous avons une difficulté en oisellerie, c’est l’absence de recherche sur ces produits. Nous avons des marchés mais nous devons réussir à produire. Pour cela, nous travaillons avec nos voisins pour éviter de concentrer la production sur un petit secteur comme le nôtre.
Nous avons besoin d’un foncier adapté à nos produits. Cela nous permettrait de pérenniser pour une dizaine d’années la filière. C’est notre cheval de bataille, le marché sur lequel nous sommes le plus à l’aise avec du tournesol, du pois vert, du millet jaune ou blanc… Nous avons mis en terre des blés blancs.

Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans La Vie Charentaise du jeudi 6 décembre 2018.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

L'atelier des 6 Vallées réunit des producteurs de la Vienne et des Deux-Sèvres.
L'Atelier des Vallées prend forme
L'atelier collectif de découpe et de transformation de produits locaux des Vallées devrait voir le jour début 2026 à Coulombiers…
Les membres du syndicat de la race Limousine des Deux-Sèvres ont acté une présidence partagée entre Bruno Valadeau et Killian Girault.
Deux présidents pour la Limousine

La présidence du syndicat deux-sévrien de la Limousine est désormais partagée entre Bruno Valadeau et Killian Girault, un…

Baptiste Conreaux amène les commandes de fruits, légumes, jus et œufs à la porte de ses clients.
Des produits locaux livrés à domicile

Si la demande de livraison de fruits et légumes locaux était forte pendant la crise sanitaire, elle s'est bien estompée ces…

Laurette Didière vient de créer son agence Charentes In Flow.
Découverte touristique sur-mesure des Charentes
Laurette Didière créé une agence de tourisme réceptive : Charentes In Flow.
La Chambre d'agriculture de Charente (représentée par son président Christian Daniau) a porté le dossier pour tout le Poitou-Charentes. Aux manettes : le service Environnement, dirigé par Audrey Triniol.
La MAEC zone intermédiaire financée en intégralité
Tous les agriculteurs éligibles à la mesure agro-environnementale et climatique "zone intermédiaire en Poitou-Charentes", qui en…
Guillaume Roux et Cassandra Bœuf veillent sur leurs escargots.
Nouveaux anges gardiens pour les cagouilles
Cassandra Bœuf et Guillaume Roux ont repris la Cagouille charentaise, à Mons. L'exploitation hélicicole va déménager dans les…
Publicité