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Le dossier sensible de l’irrigation en bio

L’assemblée générale d’Aquanide 16 a été l’occasion de faire un focus sur la place de l’irrigation dans l’agriculture biologique, avec le témoignage de la CAVAC de Vendée.

© A.V.

La question de l’irrigation en bio est loin de faire l’unanimité chez les adhérents d’Aquanide 16. Les membres du syndicat des irrigants de la Charente sont plutôt habitués à travailler de manière conventionnelle et restent méfiants. « Dans notre département, le passage en bio demande plus de technicité qu’en conventionnel. En grandes cultures, les bio sont plus présents dans le sud où l’entretien des cultures est plus facile contre les bioagresseurs. La plupart des exploitants font également de l'élevage et de la polyculture. Pour eux, l’irrigation n’est pas une problématique mineure, contrairement en ce que certains intégristes du bio veulent nous faire croire », indique en préambule le président d’Aquanide 16 Lionel Raspiengeas.
La gestion de l’eau et la polyculture sont en effet primordiales et un céréalier conventionnel ne devient pas bio d’un coup de baguette magique. Alban Le Mao, responsable filière bio à la CAVAC de Vendée rappelle que si la structure de la Roche-sur-Yon fête aujourd’hui ses 20 ans, c’est parce que les producteurs qui se sont lancés ont su gérer la problématique de l’eau. « Dans notre secteur particulier où les terres ressuient rapidement, elles se retrouvent sans eau rapidement. Il faut donc une zone facile à desservir et où on ait la capacité de ramener l’eau », explique-t-il.

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