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Le renouvellement des générations, un enjeu en élevage caprin

Le syndicat caprin de la Charente, devenu l’association des Chevriers de la Charente, a pour principal cheval de bataille le renouvellement des générations.

Le 28 novembre, l’assemblée générale du syndicat caprin de la Charente a mobilisé de nombreux éleveurs et professionnels de la filière.
Le 28 novembre, l’assemblée générale du syndicat caprin de la Charente a mobilisé de nombreux éleveurs et professionnels de la filière.
© Estelle Bescond

« Je suis heureux de recevoir une classe de terminale de la MFR de La Péruse car ces jeunes, c’est l’avenir. Et il y a un avenir à faire du lait de chèvre ! », a déclaré Jean-Pierre Monthubert, président du syndicat caprin de la Charente devenu l’association des Chevriers de la Charente*, lors de l’assemblée générale le 28 novembre à La Chèvrerie.

L’installation de jeunes est au cœur des préoccupations du syndicat et de la filière caprine en général. La pyramide des âges est vieillissante et « très peu de jeunes s’installent, note David Tireau éleveur membre du syndicat des Jeunes agriculteurs de Charente. Il y a des reprises d’exploitation mais on espère voir un redémarrage des installations pures. La dynamique actuelle ne suffira pas à compenser le nombre de départs à la retraite qu’il y aura dans cinq ou six ans. On aura encore des éleveurs en moins. »

Pourtant, après avoir connu une crise conséquente en 2012, la filière caprine redresse la tête. « La consommation progresse un peu tous les ans et les laiteries nous font savoir qu’elles ont besoin de lait », affirme le président des Chevriers de la Charente. À cela s’ajoute une stabilisation du prix du lait de chèvre en 2017 et « une adéquation des charges d’élevage avec le prix payé du lait aux éleveurs », selon une note de la Fédération régionale des Chevriers Nouvelle-Aquitaine et Vendée.

Malgré cela, la filière peine à séduire : le coût de l’installation élevé, la charge de travail, la difficulté à se faire remplacer mais aussi la fragilité de la situation peuvent être des freins pour les jeunes. Dans son compte rendu d’activité intermédiaire, la fédération régionale estime...


*Seuls les statuts et le nom changent pour des raisons administratives mais les missions restent les mêmes. Au niveau régional, avec la création de la grande région Nouvelle-Aquitaine, la Fresyca a disparu au profit de la constitution des Chevriers Nouvelle-Aquitaine et Vendée.

...Retrouvez notre article complet dans La Vie Charentaise du 30 novembre en page 11.

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