Aller au contenu principal

« Mouillons-nous pour l’eau » : des pratiques pour améliorer la qualité de l’eau

La journée organisée par la chambre d’Agriculture de la Charente et ses partenaires à l’Oisellerie le 29 septembre a montré un ensemble de pratiques utilisables par les agriculteurs, comme l’herbi-semis ou le désherbage thermique, afin de réduire les intrants et favoriser une meilleure qualité de l’eau.

Philippe Mouquot, de la chambre d’Agriculture de la Gironde, a présenté l’herbi-semis qui permet d’économiser au moins 50 % d’herbicide.
Philippe Mouquot, de la chambre d’Agriculture de la Gironde, a présenté l’herbi-semis qui permet d’économiser au moins 50 % d’herbicide.
© Alexandre Merlingeas

Avec cette journée initulée « Mouillons-nous pour l’eau » et ses six ateliers déployés sur le site de l’Oisellerie à La Couronne, la chambre d’Agriculture a voulu innover pour essayer de diffuser auprès des agriculteurs des pratiques plus ou moins nouvelles, réduire l’utilisation des intrants et ainsi participer à une meilleure qualité de l’eau.

Parmi les techniques qui ont attiré l’attention, il y a l'herbi-semis, un atelier présenté par Philippe Mouquot de la chambre d’Agriculture de la Gironde. Il s’agit d’un procédé de désherbage chimique localisé qui consiste à réduire la surface traitée d’au moins 50 % avec les produits de pré-levée en localisant l’herbicide sur le rang.

L’herbi-semis s’accompagne soit du non-travail de l’inter-rang, en la combinant à d’autres innovations comme le strip-till, soit d’un désherbage mécanique de l’inter-rang. « Cette technique nécessite environ 1 000 € d’investissement pour le dispositif qu’on adapte au semoir avec 40 % d’aides, a expliqué Philippe Mouquot. Le poste herbicide représente 40 €/ha. En diminuant les doses de moitié, on récupère 20 €/ha. Pour 100 ha de maïs, l’économie s’élève à 2000 €. »

Dans l’atelier, « Brûlons nos idées reçues sur les méthodes de désherbage alternatives », Nicolas Figeac, de la FD Cuma, et Frank Olivier ont parlé désherbage mécanique et thermique.

L’agriculteur a commencé a adopté le désherbage thermique il y a...

...Lire notre article dans La Vie Charentaise du 5 octobre.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

L'atelier des 6 Vallées réunit des producteurs de la Vienne et des Deux-Sèvres.
L'Atelier des Vallées prend forme
L'atelier collectif de découpe et de transformation de produits locaux des Vallées devrait voir le jour début 2026 à Coulombiers…
Les membres du syndicat de la race Limousine des Deux-Sèvres ont acté une présidence partagée entre Bruno Valadeau et Killian Girault.
Deux présidents pour la Limousine

La présidence du syndicat deux-sévrien de la Limousine est désormais partagée entre Bruno Valadeau et Killian Girault, un…

Baptiste Conreaux amène les commandes de fruits, légumes, jus et œufs à la porte de ses clients.
Des produits locaux livrés à domicile

Si la demande de livraison de fruits et légumes locaux était forte pendant la crise sanitaire, elle s'est bien estompée ces…

Laurette Didière vient de créer son agence Charentes In Flow.
Découverte touristique sur-mesure des Charentes
Laurette Didière créé une agence de tourisme réceptive : Charentes In Flow.
La Chambre d'agriculture de Charente (représentée par son président Christian Daniau) a porté le dossier pour tout le Poitou-Charentes. Aux manettes : le service Environnement, dirigé par Audrey Triniol.
La MAEC zone intermédiaire financée en intégralité
Tous les agriculteurs éligibles à la mesure agro-environnementale et climatique "zone intermédiaire en Poitou-Charentes", qui en…
Guillaume Roux et Cassandra Bœuf veillent sur leurs escargots.
Nouveaux anges gardiens pour les cagouilles
Cassandra Bœuf et Guillaume Roux ont repris la Cagouille charentaise, à Mons. L'exploitation hélicicole va déménager dans les…
Publicité