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Un label pour encourager l'écologie dans l'Eglise

Pierre Piton, ancien directeur général adjoint chargé de l'environnement et de l'agriculture au Département, s'est donné pour mission de convertir la maison diocésaine d'Angoulême à l'écologie.

Pierre Piton, délégué diocésain pour le label Eglise verte.
Pierre Piton, délégué diocésain pour le label Eglise verte.
© M.L.L.

Quel est le principe du label Eglise verte ?
Le label Eglise verte est la mise en oeuvre de l'« écologie intégrale » -- ou développement durable -- pour les paroisses, les maisons diocésaines, les communautés religieuses, les monastères... Il a été créé pour amener ces communautés à prendre le chemin de la conversion écologique. Il est porté par un réseau oecuménique et s'adresse donc à toutes les églises chrétiennes (protestante, catholique, orthodoxe) en France. Le réseau est notamment animé par l'association A Rocha (association chrétienne internationale pour la conservation de la nature) et le Cécef (Conseil d'Eglises chrétiennes en France). Cette initiative a été lancée dans le contexte de la COP 21, fin 2015, à Paris, et suite à la parution un peu plus tôt la même année de l'encyclique « Laudato si » par le pape François.
Ce label n'a pas pour but de prouver que telle paroisse est la meilleure, il sert à constater le niveau de chacun dans cette quête de la transition écologique puis de les encourager dans leurs actions. Chaque communauté s'engage tous les ans à mettre en place de nouveaux projets.


Comment se passent les avancées pour l'obtention de ce label ?
Tout d'abord, ce label n'est pas obligatoire pour mettre en oeuvre le développement durable dans la société civile. Le père Guy Rougerie et moi-même travaillons sur ce label, au niveau de la maison diocésaine, depuis 2017. Au niveau catholique, les délégués diocésains se réunissent une fois par an pour échanger sur les projets.

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