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Des priorités pour la filière ovine

Patrick Soury, secrétaire général FNO (Fédération Nationale Ovine) et de l’Agneau Poitou Charentes, présente le Plan de la filière ovine qui doit aider les acteurs à revaloriser leurs métiers et leur production auprès des consommateurs.

Pour Patrick Soury, il est urgent de garantir un revenu et des perspectives aux éleveurs ovins.
Pour Patrick Soury, il est urgent de garantir un revenu et des perspectives aux éleveurs ovins.
© A.V.

Les acteurs de la filière ovine s’organisent avec l’établissement d’un plan filière afin de rassembler tous les acteurs. « Toutes les familles de la filière ovine ont fait valoir leurs priorités pour la pérennité de leur activité », résume Patrick Soury, secrétaire général de la  Fédération Nationale Ovine et Agneau Poitou-Charentes. Ce dernier résume le plan de la filière en deux axes principaux : le renouvellement des générations de producteurs et le renouvellement des consommateurs.

Rendre la filière attractive pour les agriculteurs

La première étape est de rendre à nouveau la filière attractive pour les exploitants. « Nous devons chercher à créer de la valeur ajoutée pour apporter du revenu aux éleveurs et aux porteurs de projets », synthétise Patrick Soury. Comme de nombreux métiers de l’agriculture, le renouvellement des éleveurs ovins prêts à partir à la retraite est problématique. « C’est marqué depuis plus longtemps que dans d’autres filières. Les éleveurs ovins ont longtemps souffert d’un manque de revenus. Ces exploitations se sont orientées sur d’autres activités. On a réussi à endiguer l’hémorragie », note Patrick Soury. Le plan filière doit permettre de susciter des vocations et de faire connaître la filière. « 40 % des installations se font hors du cadre familial ». Et pour qu’une reprise se passe bien, il faut maintenir des exploitations en bon état, assurer une perspective et un niveau de prix.

Lire la suite de notre dossier ivin dans La Vie Charentaise du jeudi 26 avril 2018.

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