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Trouver des solutions pour les viticulteurs

Prévenir les risques climatiques, assurer une trésorerie de réserve en cas d’aléa, autant de questions qui demandent des réponses sur le long terme, estime l’Union Générale des Viticulteurs pour l'AOC Cognac.

Christophe Véral, président de l’UGVC, souhaite la mise en place d’une épargne de précaution.
Christophe Véral, président de l’UGVC, souhaite la mise en place d’une épargne de précaution.
© A.V.

Après l’évaluation des dégâts, il restera de nombreuses questions auxquelles répondre. Parmi celles-ci, comment éviter qu’une telle catastrophe se reproduise et comment en limiter les dégâts.

Mesures d’urgence pour les viticulteurs.

Christophe Véral, président de l’Union générale des viticulteurs pour l'AOC cognac (UGVC), indique que « l’interprofession va mettre des moyens pour réaliser un meilleur maillage [des dispositifs anti-grêle] ». Il balaie également l’idée de filets ou de toitures sur les vignes, comme il en existe pour les pommiers. « Les surfaces sont beaucoup trop importantes », rappelle-t-il. Sans parler du coût et des difficultés que cela amènerait pour traiter autant que pour récolter le raisin.

L’UGVC propose également des mesures pour que les viticulteurs ne se retrouvent pas dépourvus en cas de catastrophe climatique. « Nous travaillons sur une épargne de précaution », indique Christophe Véral. Ce serait une réserve obligatoire lors des bonnes années et non-fiscalisable qui servirait de réserve de trésorerie en cas de catastrophe.Il rappelle que l’impact sur les viticulteurs se fera sentir sur l’activité du secteur. Le nettoyage et la remise en état des vignes vont demander du temps et de l’argent. « De nombreux investissements vont être remis à plus tard. C’est un impact également en termes d’emploi pour nos villages », estime-t-il. La gestion des saisonniers s’annonce compliquée avec un calendrier et une activité bouleversés. « On ne veut pas d’aides. On veut construire sur du moyen et du long terme. Il est également possible d’intervenir sur la fiscalité », conclut Christophe Véral.

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