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Aviculture bio
Aller toujours plus loin pour renforcer le bien-être animal

Une bonne dizaine de participants au rallye bio se sont rendus chez Maria Le Houerou, avicultrice à Saint-Aubin-le-Cloud, qui ne se limite pas au cahier des charges bio pour améliorer le bien-être de ses animaux. Et le sien par la même occasion.

© ferme_des_bretinaises

Lorsqu’on discute quelques instants avec Maria Le Houerou, on comprend très vite qu’elle adore ses volailles et qu’elle fait tout ce qu’elle peut pour améliorer leur bien-être. Un engagement qu’elle a tenu à transmettre lors du rallye bio organisé par Bio Nouvelle-Aquitaine en Gâtine. Après avoir fait un tour dans le secteur pour mieux comprendre l’approvisionnement local bio, le groupe a terminé la journée du 1er décembre à la ferme des Bretinaises, à Saint-Aubin-le-Cloud.

Sur un terrain de 12,5 ha, qu’il a fallu défricher, tout a été conçu pour une exploitation biologique et respectueuse de l’environnement. « Les bâtiments ont été construits en 2017 en fonction de la réglementation bio en vigueur », présente l’éleveuse. De fait, les trois bâtiments de 4 800 places sont complétés par 2 ha de parcours chacun. Des haies sont régulièrement plantées pour inciter les volailles à gambader dehors, à l’abri du vent. Un travail est réalisé tous les ans avec Prom’haies pour végétaliser encore plus le site. Les quelques ânes et vaches maraîchines assurent quant à eux l’entretien du paysage.  « Quand j’arrive sur l’exploitation et que je vois les animaux courir dehors, j’adore ça. Je sais pourquoi je me lève tous les matins ».

La sécurité du contrat
 

Une passion renforcée par les difficultés actuelles, qui l’ont poussé à travailler à l’extérieur pendant quelques mois et à apprécier d’autant plus la vie de chef d’exploitation d’une ferme qu’elle a voulu à son image. C’est la raison pour laquelle elle s’est tournée dès le début de son aventure vers le groupement Bodin, qui va au-delà de la réglementation bio en vigueur et qui intègre notamment la charte Bee friendly, qui comprend une soixantaine de critères à remplir comme l’interdiction d’insecticide ou encore des fauches raisonnées et tardives. 

Cette hors-cadre familial a également été séduite par le contrat de dix ans avec marge garantie, qui lui permet d’envisager plus sereinement l’avenir. « J’ai vu mon mari travailler jusqu’à 80 h par semaine en bovins lait pendant dix ans sans pouvoir se dégager un salaire décent. Je n’avais pas envie de ça. Avoir un contrat est une vraie sécurité. J’ai trouvé le système qui me correspond », assure Maria Le Houerou.

Des débouchés locaux
 

Depuis 2020, un local est sorti de terre pour faire un peu de vente directe avec ses produits, mais elle propose également du miel et des porcs bio de l’exploitation de son mari, à une centaine de clients. Elle approvisionne ponctuellement la commune mais aussi le collège et la MFR de Secondigny, des activités à la marge dont elle délègue le transport au groupement. « Cela prend beaucoup de temps à développer. Seule, c’est un marché que je ne peux pas assurer », concède-t-elle.

Aujourd’hui, Maria attend avec impatience le retour des volailles. Tout est prêt pour les accueillir, le plus tôt possible.

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