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Des tracteurs d’hier et d’aujourd’hui présentés au lycée de Venours

  Après plusieurs semaines de réflexion, de prises de contact, et d’organisation, 4 étudiants en BTS Acse du lycée agricole de Venours ont pu dévoiler, la semaine dernière, leur projet d’initiative et de communication. Un pied dans le présent, l’autre dans le passé, il ont montré l’évolution de tracteurs pendant ces 50 dernières années.

Le Renault D22 a eu son heure de gloire dans les années 60-70. Il était loin d’être bardé de capteurs et de technologie comme les modèles récents de tracteurs.
© Guillaume de Werbier

Les étudiants en BTS dans les établissements d’enseignement agricoles connaissent parfaitement ce qu’est un Projet d’initiative et de communication, qu’ils doivent réaliser pendant leur cursus. Il s’agit pour eux de créer et monter un projet lié à la communication et à la prise d’initiative. Ce Pic permet aux étudiants d’appliquer les connaissances acquises tout au long de leurs études, de développer la capacité de communication, de création et d’expression et aussi de travailler en équipe. Quoi de plus représentatif du monde agricole, que le tracteur ? C’est cet emblématique véhicule que Maxime Hipeau, Alexandre Alberteau, Antonin Gourmaud et Valentin Restoueix, en 2e année de BTS Acse, au lycée agricole de Venours, ont choisi de mettre en avant pour leur projet. Tous les 4 en apprentissage, ils se destinent à s’installer en agriculture. Ils ont aussi comme autre point commun leur passion pour les tracteurs, reconnaissent-ils. « Il est important pour nous car c’est notre outil de travail ». Mais ils sont aussi admiratifs devant la vitesse des évolutions techniques qui aujourd’hui équipent ces engins agricoles. « La technologie embarquée s’améliore tout le temps ».

À l’heure où il est désormais toujours question de modèles de tracteur avec des systèmes d’auto-guidage, grâce à des GPS, l’agriculteur évite de perdre du temps dans les champs, et fait des économies de carburant grâce à une optimisation des passages, observent les jeunes. Les outils de cartographie, permettant au final d’automatiser des applications depuis la cabine du tracteur, l’automatisation du guidage du pulvé, et l’idée que les tracteurs soient déjà presque autonomes, enthousiasment les étudiants. « Ce sont des équipements qui sont chers au départ, mais qui sont vite amortis grâce à des frais moins importants engagés pour les intrants, les produits phyto… » En milieu de semaine dernière, sur une parcelle du lycée agricole de Venours, Maxime, Antonin, Valentin et Alexandre avaient organisé une présentation au public, pendant une journée, de 15 tracteurs de cette nouvelle génération, en partenariat avec les concessionnaires Agri 86, Billaud Segeba et Auriau, et les ETA SARL Thibault et SARL La Roche Ruffin. Juste à côté, pour bien marquer le fossé qui les sépare en termes d’équipement, trônaient 10 autres tracteurs qui semblaient sortis de la préhistoire agricole, comme le dépouillé, mais bien connu Renault D22 (en photo). On pouvait aussi voir le non moins fameux Renault 551, à la couleur rouge, et qui fut également très prisé dans les années 70. La marque atteignant avec lui des records de vente. C’est sa polyvalence et son confort qui avaient séduit… Les exigences aussi évoluent. C’est ce que les étudiants ont appelé « le choc des générations » pour caractériser le rendez-vous qu’ils ont mis sur pied.

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