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Certification environnementale
HVE : entre bio et conventionnel, la voie du milieu

Simple logo de plus ou réelle opportunité pour les agriculteurs, la Haute valeur environnementale (HVE) progresse dans le paysage actuel. Près de 5500 fermes françaises étaient certifiées début 2020, pour un objectif de 15 000 en 2022.

En se lançant dans la HVE, Charles Moreau s’est dit « qu’est-ce qu’on va encore nous demander ? ». En réalité, sa ferme cochait de nombreuses cases. La certification a permis de bénéficier de d’un financement à 5% de son séchoir à foin via les aides PCAE.
© Chloé Poitau

Si la certification existe depuis 2011 – où elle a émergé dans les milieux viticoles à la suite du Grenelle de l’Environnement de 2007 – Stéphanie et Charles Moreau, éleveurs de Limousines à La Chapelle-Bâton (Chiloup), n’ont entendu parler de la HVE que récemment, « à la fois par Elvéa et par Sèvre et Belle, à qui nous vendons un peu de céréales, et qui développe un créneau blé HVE avec la minoterie Bellot ». Renseignements pris sur le dispositif, le couple se lance dans l’audit, d’une part parce qu’obtenir la certification donne des points pour bénéficier des aides PCAE qui financeraient une partie de leur séchoir à foin, mais aussi, et surtout, parce qu’ils voient dans ce label une reconnaissance de leurs efforts. « Nous sommes en conventionnel, mais nous nous creusons la tête depuis plus de 10 ans pour produire plus propre et dans le sens de l’environnement, souligne Charles Moreau. Reconnaître ces évolutions est un beau pas en avant ».

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