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Diversification
Juguler son coût énergétique avec le photovoltaïque

Guillaume Albert, gérant de la Scea Alfoporc, à Mauléon, a fait d'une pierre deux coups : recentrer ses activités sur un seul site avec la construction d'un bâtiment, et produire lui-même son électricité avec l'équipement photovoltaïque

Olivier Fruchet, de la Sarl Jean-Paul Auger de Boismé, avec Guillaume Albert, gérant de la Scea Alfoporc, à Mauléon, devant le bâtiment photovoltaïque de l'éleveur.
© Marie Giraud

À la tête d'un atelier de 200 truies en naisseur-engraisseur, 40 vaches limousines et 190 ha, Guillaume Albert, 42 ans, est désormais aussi producteur d'électricité.

Installé en 2008 sur la ferme familiale de Mauléon, l'exploitant envisageait depuis plusieurs années la construction d'un bâtiment de stockage, pour en finir avec la gestion de deux sites d'exploitation, distants de 7 km. " Le site annexe servait au stockage de fourrages, de matériel et des céréales pour alimenter la fabrication d'aliment à la ferme (FAF) de l'atelier porcin, précise-t-il. Je voulais rationaliser mon outil de travail, gagner en temps et en confort de travail avec un nouveau bâtiment sur site ".

Un décret libère le projet

L'agriculteur a contacté la Sarl Jean-Paul Auger (Boismé) et la Sas Onillon (Mauléon) pour l'étude du projet. " Quand je me suis intéressé aux recettes que pouvait dégager le photovoltaïque, ça a été une évidence ".

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