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L'atelier des Prés Gourmand est ouvert

C'est le fruit d'un travail collectif depuis quelques années. Cette semaine, la Cuma Les Prés Gourmand a officiellement inauguré son atelier de découpe et de transformation à Châtellerault. Quelques jours avant, c'était opération séduction auprès de producteurs intéressés pour les rejoindre. Le collectif doit s'étoffer.

Une trentaine de producteurs avaient eu la primeur de la visite de l'atelier de découpe, avant l'inauguration officielle ce mercredi 15 novembre.
Une trentaine de producteurs avaient eu la primeur de la visite de l'atelier de découpe, avant l'inauguration officielle ce mercredi 15 novembre.
© Marine Nauleau 

Enfin ! C'est le premier mot qui vient à l'esprit alors qu'un atelier de découpe et de transformation a été inauguré à Châtellerault ce mercredi, en présence des élus qui ont soutenu le projet, et notamment Grand Châtellerault et le Département de la Vienne.

Il faut dire que l'aventure a commencé il y a quelques années, en 2016, pour faire suite à la Cuma des gourmets qui devait cesser son activité et qui était installée à l'époque à Bellefonds, autour de l'exploitation de Raymond Deniau. La crise sanitaire passée, les travaux de construction de l'atelier de découpe et de transformation de la Cuma Les Prés Gourmands n'ont commencé qu'en 2022, autour de cinq associés*, accompagnés par le Civam du châtelleraudais.

Maîtriser la transformation de A à Z

Quelques jours avant l'inauguration, les associés de la Cuma Les prés Gourmands avaient ouvert les portes de l'atelier aux producteurs. Opération séduction en quelque sorte avec visites guidées des parties cuisine et présentation du matériel à disposition (autoclave, marmite, four, mélangeur hachoir et étiqueteuse), des chambres froides, de la plonge et de la pièce du boucher avec table, billot et scie à os mais aussi des parties pour stocker les épices, les bocaux et les poches pour la mise sous vide. "Cet équipement est conçu par les agriculteurs pour les agriculteurs. On partage les coûts et on pourra même mutualiser la main-d'œuvre " expliquait Béatrice Martin, trésorière de la Cuma qui n'oublie pas de mettre en avant "la maîtrise de A à Z de sa production" qu'offre cet outil. L'opération séduction avait réuni une trentaine de producteurs dont Damien Bernier, maraîcher à Naintré. " Je sous-traite la transformation en conserve mais c'est du standard. Si je veux ajouter ou enlever un ingrédient c'est très compliqué. Sans oublier le temps de route pour amener mes légumes. J'ai envie de me mettre en cuisine aussi et ça ne me fait pas peur".

Cédric Joubert, de la ferme de la Black Angus de Touraine, est venu du département voisin, mais pas si éloigné. Calculatrice en main, il réfléchit. "On travaille actuellement avec des prestataires mais nous ne sommes pas spécialement satisfaits de la découpe. Sous-traiter c'est faire des compromis mais si on se lance avec l'atelier de découpe, il faut penser à la logistique. Je crois qu'il faut essayer avec une bête pour voir". Et cela tombe bien, puisque dans le processus de la Cuma, l'éleveur pourra bénéficier d'un an d'essai avant de prendre son adhésion. Et il y a de la place sur les plannings !

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