Aller au contenu principal

Les critères pour choisir son film d’enrubannage

Au moment de la fenaison, trop peu d’agriculteurs prêtent attention à la qualité de leur film d’enrubannage. Le point sur ces différentes technologies encore méconnues.

Les films de 750 mm de largeur et 25 µm d’épaisseur, offrant une longueur de 1 500 m, dominent le marché.
Les films de 750 mm de largeur et 25 µm d’épaisseur, offrant une longueur de 1 500 m, dominent le marché.
© Kverneland

Couleurs, couches, épaisseurs, longueurs, diamètre… difficile de s’y retrouver entre toutes les caractéristiques d’un film d’enrubannage. Une chose est sûre, bien trop souvent l’agriculteur ou l’entrepreneur privilégie le prix, seul vrai moyen de comparaison, à la qualité. Le manque d’informations sur le produit est pénalisant pour l’utilisateur, les fabricants n’étant pas tenus de réaliser des tests. Chacun y va de son argumentaire technique, rendant difficile la comparaison entre produits. Aucune harmonisation n’est prévue. Le Cemagref a pourtant essayé, il y a une dizaine d’années, de délivrer une certification suite à un test de perméabilité, exprimé en millibars.


Le nombre de couches ne change rien à l’épaisseur


La seule comparaison possible ne peut se faire qu’au niveau de la composition du film. Dans la plupart des cas, ce dernier est coextrudé en 3 ou 5 couches, voire 7. Mais le nombre de couches composant le film ne signifie pas qu’il sera plus épais pour autant. L’épaisseur se mesure en microns. Le marché se répartit en trois catégories : 25 μm, la plus courante, 30-32 μm, la plus rare, pour les fourrages ligneux type luzerne, ou autour de 20 μm, qui semble séduire de plus en plus les gros faiseurs d’enrubannage qui sont amenés à remplacer régulièrement les bobines de film. En effet, l’épaisseur du film a une incidence directe sur la longueur de la bobine : quelle que soit la longueur, le poids est le même pour chaque bobine de film de largeur identique.

Découvrez la suite de cet article dans la Vie Charentaise du 18 mars 2016 (page 12)

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Baptiste Conreaux amène les commandes de fruits, légumes, jus et œufs à la porte de ses clients.
Des produits locaux livrés à domicile

Si la demande de livraison de fruits et légumes locaux était forte pendant la crise sanitaire, elle s'est bien estompée ces…

Laurette Didière vient de créer son agence Charentes In Flow.
Découverte touristique sur-mesure des Charentes
Laurette Didière créé une agence de tourisme réceptive : Charentes In Flow.
Pascal Béhar et Flore Marquis commercialisent leur système sur internet et lors de salons spécialisés.
Faire le plein de bocaux sous vide
Elle cherchait un outil pour conserver les produits alimentaires. Il travaillait dans le monde de la cuisine et a une âme d'…
Guillaume Roux et Cassandra Bœuf veillent sur leurs escargots.
Nouveaux anges gardiens pour les cagouilles
Cassandra Bœuf et Guillaume Roux ont repris la Cagouille charentaise, à Mons. L'exploitation hélicicole va déménager dans les…
Il manque un quart de sole de cultures d'hiver, qui n'ont pas pu être semées en Gâtine, et en plaine, les parcelles argilo-calcaires ont noyé par endroits.
"Si la collecte atteint 60 % d'une année standard, ce sera bien "

Les conditions climatiques ont chamboulé les plans d'assolement traditionnels. Ce début de printemps voit un potentiel de…

Charline Laguzet, responsable troupeau caprin du lycée de Melle et Denis Boulanger, directeur de l'exploitation.
Des inséminations sans hormone au lycée de Melle

Théâtre de la journée technique Innov'Action, organisée par la Chambre d'agriculture le 11 avril, l'exploitation du lycée…

Publicité