Aller au contenu principal

RIP «pour les animaux»: «Ce n'est pas le bon véhicule» pour Julien Denormandie

Ministre de l'Agriculture. Julien Denormandie
Le ministre de l’agriculture a présenté le PSN, favorable aux exploitations de grandes cultures et aux élevages laitiers mais un peu moins aux élevages allaitants.
© Twitter Julien Denormandie

Interrogé au Space de Rennes, le 16 septembre, sur le Référendum d'initiative partagée pour les animaux (RIP animaux), le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie a répondu qu'il ne s'agissait pas du «bon véhicule» politique: «Je respecte le processus démocratique, mais je pense profondément que ce n'est pas le bon véhicule». D'une part, estime le ministre, «on ne sait même pas ce qu'est un élevage intensif». De plus, ajoute-t-il, «si la production porcine passe en extérieur, on ne dit pas aux Français qui paie la transition. Si nous avons demain uniquement des poules en plein air, a-t-on dit aux Français que dans les champs il y aura plein de poules», évoquant d'éventuelles nuisances sonores.

Pour Julien Denormandie, le débat sur le bien-être animal «ne doit pas être celui d'une société qui voudrait du bien-être animal face à des éleveurs qui n'en voudraient pas. Le débat nécessite un financement des transitions et un aménagement du territoire.» Visant l’élevage, mais également les spectacles vivants et la chasse, le RIP animaux revendique 696 215 signatures (à ce jour), dont 140 de parlementaires. Ces propositions ont été reprises fin août dans une proposition de loi du groupe Écologie démocratie solidarité (EDS)

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Baptiste Conreaux amène les commandes de fruits, légumes, jus et œufs à la porte de ses clients.
Des produits locaux livrés à domicile

Si la demande de livraison de fruits et légumes locaux était forte pendant la crise sanitaire, elle s'est bien estompée ces…

Pascal Béhar et Flore Marquis commercialisent leur système sur internet et lors de salons spécialisés.
Faire le plein de bocaux sous vide
Elle cherchait un outil pour conserver les produits alimentaires. Il travaillait dans le monde de la cuisine et a une âme d'…
Il manque un quart de sole de cultures d'hiver, qui n'ont pas pu être semées en Gâtine, et en plaine, les parcelles argilo-calcaires ont noyé par endroits.
"Si la collecte atteint 60 % d'une année standard, ce sera bien "

Les conditions climatiques ont chamboulé les plans d'assolement traditionnels. Ce début de printemps voit un potentiel de…

Charline Laguzet, responsable troupeau caprin du lycée de Melle et Denis Boulanger, directeur de l'exploitation.
Des inséminations sans hormone au lycée de Melle

Théâtre de la journée technique Innov'Action, organisée par la Chambre d'agriculture le 11 avril, l'exploitation du lycée…

Grâce aux parts prises dans la société, l'exploitant percevra des intérêts et dividendes pendant toute la durée de l'engagement, qui court sur 30 ans. Une façon de créer un complément de retraite issu des énergies renouvelables.
Une société pour partager la valeur du photovoltaïque

La Fnsea 79 poursuit son programme d'accompagnement des agriculteurs au photovoltaïque. Une société dédiée est en cours de…

Christophe LIMOGES, élu Président du Syndicat des Laiteries Charentes-Poitou

Mardi 9 avril, le conseil d'administration du Syndicat des laiteries Charentes-Poitou s'est réuni et a…

Publicité