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Semences et engrais: le spectre d’une pénurie

Un mois après le début de la guerre en Ukraine, les inquiétudes grandissent sur l’accès aux stocks de semences pour 2023 et aux engrais dès à présent. Les producteurs de semences de maïs de la Vienne ont appelé les élus locaux mais aussi nationaux à plus de souplesse pour y faire face.

Laurent Sourisseau ( à droite) a exprimé les inquiétudes des producteurs de semences.
© Elisabeth Hersand

"On a du stock, mais pas pour deux campagnes!» lance Laurent Sourisseau,  président du syndicat des producteurs de semences de maïs de la Vienne. Agriculteur à Migné-Auxances, il organisait la semaine dernière son assemblée générale, en présence d’Olivier Chaillou, président de Terrena, mais aussi Benoît Laborde, président de l’AGPM maïs semences. Et outre la menace d’une sécheresse pour l’intégralité de la façade ouest  de l’hexagone, les agriculteurs ont évoqué la menace à plus long terme que représente la guerre en Ukraine. «Entre 25 et 30% des semences mondiales sont produites en Russie et Ukraine» rappelle Laurent Sourisseau avant d’ajouter que c’est surtout pour l’année prochaine que l’inquiétude est la plus importante. «Le sujet, c’est 2023. Il faut 10 ans pour faire un bon producteur de semences» ajoute-t-il pour souligner la gravité de la situation. En ce qui concerne les engrais, c’est dès cette année que la rupture de stock pourrait arriver.

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