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Edito
« Tout le monde scrute le pluvio »

" Déjà éprouvée par la grippe aviaire, la profession agricole voit se profiler un deuxième coup dur en ce printemps : la sécheresse qui s’installe, et zéro pluie à l’horizon. Pour la seule zone du thouarsais, on enregistre 80 mm d’eau depuis janvier. Agriculteur en conservation des sols, non-irrigant, je vois mes blés griller sur pied sans rien pouvoir y faire. Les épiaisons sont plus précoces que d’habitude et si la pluie n’arrive pas, la grosseur des grains pourrait être affectée, avec pertes de rendements et dégradations de la qualité sévères à la clé.

 

Avec la guerre en Ukraine, une mauvaise récolte ici accentuerait les risques de pénuries dans certaines régions du monde.


Quels que soient les systèmes, tous les agriculteurs sont dans l’angoisse. Les plus anciens y voient une ressemblance avec le printemps qui avait précédé la sécheresse de 1976. Les éleveurs ont pu faire une première coupe d’herbe correcte mais craignent pour le potentiel des prochaines. Certains agriculteurs ont préféré ne pas semer encore leurs cultures de printemps… En clair, après deux ans de bonne conjoncture en grandes cultures, la donne pourrait être rebattue par la sécheresse. De mauvais rendements mettront en tout cas en péril l’autonomie alimentaire. Avec la guerre en Ukraine, une mauvaise récolte ici accentuerait les risques de pénuries dans certaines régions du monde.
Hasard de calendrier, c’est la semaine où la sécheresse printanière se durcit que le projet des réserves de substitution en Deux-Sèvres franchit un nouveau cap, avec la mise en service de la retenue de Mauzé. Cette solution de stockage fournit de l’eau au moment où elle manque cruellement : c’est une des solutions à la raréfaction de la ressource."

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