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Christian Daniau : « Même pas peur de parler de notre métier »

Christian Daniau, président de la section Grandes cultures de la FNSEA 16, a accepté de mettre à nu son exploitation pour faire cesser les a priori, qui minent son métier. Le débat a eu lieu le 1er décembre à Puyréaux.

Christian Daniau (au micro) a joué la transparence en exposant le diagnostic économique, social et environnemental réalisé par l’outil Diagéris. A ses côtés, Patrice Fouché, animateur de la FNSEA 16, a présenté les grands chiffres et enjeux de la filière végétale française.
Christian Daniau (au micro) a joué la transparence en exposant le diagnostic économique, social et environnemental réalisé par l’outil Diagéris. A ses côtés, Patrice Fouché, animateur de la FNSEA 16, a présenté les grands chiffres et enjeux de la filière végétale française.
© Fabienne Lebon

Le 1er décembre, le céréalier Christian Daniau, responsable de la section Grandes cultures de la FNSEA 16, a invité le public à rejoindre « l’Afehop, l’association des femmes et des hommes à ondes positives ». Une boutade qui en dit long sur l’état d’esprit des céréaliers charentais, alors que l’on a beaucoup parlé, ces dernières semaines, des pratiques agricoles liées au glyphosate, « cancérigène probable ».

Christian Daniau est revenu sur le sujet en marge de la réunion publique organisée à Puyréaux sur le thème : « Comment produire des céréales de qualité tout en limitant l’utilisation des produits de protection des plantes ? »

« Cinq ans pour sortir du glyphosate, c’est déjà bien court, à l’échelle du temps qui s’écoule en agriculture. Alors que le gouvernement annonce vouloir réduire cette période à trois ans, c’est un non-sens qui ne repose sur aucune donnée scientifique», souligne Christian Daniau. D’autant plus lassé de devoir répondre sur ce sujet, alors « qu’un danger bien plus grand nous guette, en ce moment » : celui de « la guerre commerciale à venir entre biodiesel argentin et biodiesel européen et français ».

Christian Daniau, puis Jean-François Roche, administrateur d’Océalia, ont alerté tour à tour contre « la prochaine arrivée massive, dans les ports français, de biodiesel argentin, suite à la décision de l’UE de baisser les taxes. Cette décision va autant impacter les producteurs de colza qui alimentent  les usines françaises de biodiesel (certaines ont déjà annoncé un plan de chômage partiel), que les éleveurs, qui utilisent au final le tourteau de colza pour...

...Lire notre article complet en page 4 de La Vie Charentaise du 7 décembre.

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