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Pesticides : « c’est un arrêté plutôt intelligent »

Le président du BNIC, Jean-Bernard de Larquier, évoque le projet d’arrêté qui vise à contraindre l’usage des pesticides près des établissements publics. Selon lui, les mesures envisagées restent acceptables.

Jean-Bernard de Larquier, président du BNIC.
Jean-Bernard de Larquier, président du BNIC.
© Alexandre Merlingeas

- Que pensez-vous du projet d’arrêté qui vise à limiter l’utilisation des pesticides près des établissements publics ?
- Cet arrêté vient expliquer à tout un chacun la nécessité des précautions d’utilisation des produits phytosanitaires. Il me semble permettre à tous de bien comprendre quelles sont leurs responsabilités. C’est un arrêté plutôt intelligent puisqu’il est plus éducatif que sanctionnant. Il va nous permettre d’accompagner nos opérateurs tout en faisant bénéficier tous nos viticulteurs des possibilités qui sont à leur disposition pour améliorer leurs pratiques et respecter au maximum leur entourage.

- Cet arrêté n’est donc pas trop contraignant ?
- Non. Comparé à celui pris en Gironde qui limite l’utilisation de pesticides à 50 mètres des établissements et qui vise à contrôler et sanctionner, une limitation à 20 mètres va nous permettre d’accompagner et de former.

- Il reste à affiner la liste des communes concernées par ces mesures. Quel sera le rôle du BNIC ?
- On a déjà commencé une cartographie des sites concernés en Charente-Maritime et en Charente. Les services de l’État souhaitent croiser leurs travaux avec les nôtres pour s’assurer que l’on en n’oublie pas et que l’on ne commette pas d’erreur. La volonté des services de l’État est que tout soit prêt pour le 2 mai, fin de la consultation publique.

Lisez la suite de cette interview dans la Vie Charentaise du 22 avril 2016 (page 3)

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