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Le futur hôtel 5 étoiles garde le nom et l’âme des Chais Monnet

Les Chais Monnet vont revivre à Cognac. Sous la forme d’un hôtel 5 étoiles, dont le directeur général, Arnaud Bamvens, est déjà aux manettes, alors que l’ouverture officielle n’est prévue qu’au 1er juillet 2018.

Arnaud Bamvens présente la maquette générale du projet.
Arnaud Bamvens présente la maquette générale du projet.
© Fabienne Lebon

83 chambres, 9 suites, 14 appartements, 2 restaurants, un bar lounge et un fumoir, un club enfants, une salle de conférence de 400 m2, des boutiques présentant des produits haut de gamme (coutellerie, artisanat du cuir, souvenirs… « et pourquoi pas des charentaises ? »), un espace fitness avec spa et piscine intérieure qui se prolonge en extérieur, un « musée » dédié à Jean Monnet…

En anglais, on qualifie un tel ensemble hôtelier de « resort ». En français, Arnaud Bamvens préfère parler du futur hôtel Chais Monnet qu’il va diriger à Cognac, comme d’une « destination ».

A un an de l’ouverture officielle de ce cinq étoiles (le 1er juillet 2018), 90 maçons et autres ouvriers du bâtiment s’activent sur le chantier. « Nous en sommes encore au gros œuvre, mais nous devrions passer à 150 personnes au pic du chantier de réhabilitation de ces chais historiques », explique Arnaud Bamvens.

Le cœur du site classé au patrimoine industriel, c’est ce « chai-cathédrale » comme il le nomme,  qui accueillera le restaurant gastronomique et un chef étoilé… ou pas. « On ne le sait pas encore. Ni le chef, ni nos futurs cadres ne sont encore recrutés. Ils devraient l’être au début de l’année prochaine, pour ensuite procéder, vers mars-avril, au recrutement puis à la formation de tout le personnel, soit 70 à 90 salariés en basse saison, contre 120 en haute saison », prévoit déjà le directeur.

Lui-même n’en est pas à son premier challenge professionnel. En 2010, après avoir dirigé plusieurs hôtels de grand standing au sein du groupe Barrière, il a notamment mené à bien le lancement du premier hôtel 5 étoiles du groupe à Marrakech. « Alors, quand Javad Marandi, investisseur britannique que je trouve assez visionnaire, m’a approché pour me proposer l’ouverture de cet hôtel qui pouvait sembler un peu démesuré ici, j’ai considéré que le pari de faire de Cognac une destination comme celle de Saint-Emilion en valait la peine », explique l’homme de 46 ans, qui a précédemment dirigé l’hôtel Aquitania à Bordeaux et dont la femme est née à… Cognac.

Ouverts aux Cognaçais

Reste que « ce pari n’est pas gagné d’avance » reconnaît Arnaud Bamvens, et que « cela risque de prendre du temps avant que...

...Lire l'articles complet en page 7 de notre édition du 6 juillet.

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